mercredi 22 février 2012

Présentation d'Intra-muros

Passons aux choses sérieuses !

Une fois ma frénésie de nouvelles passée, j'ai décidé de m'attaquer à un projet plus ardu... un roman !
Sachant que ma patience laisse à désirer et que j'ai du mal à mener de longs projets à terme (si je vous listais tous les sports et cours divers et variés que j'ai commencés avant de me lasser...), vraiment, ce n'était pas gagné.

Et ça ne l'est toujours pas, mais on s'en rapproche !

Mon objectif en commençant : écrire environ 400 000 signes (espaces comprises) mettant en scène des personnages ni très gentils ni très méchants (les personnalités complexes, c'est plus amusant).

Trouver lesdits personnages n'a pas été difficile, leur "coller" un visage non plus.

Finalement décidée à écrire du young adult, j'ai décidé de réduire le nombre de signes (en partie pour me rassurer, je l'avoue), et je me suis attelée à la tâche !

À moins d'un mois de la fin de la partie "écriture", je suis ravie de vous annoncer que mon bébé fait plus de 270 000 signes (je vise 350 000 signes au moins), soit 50 000 mots, et qu'il ne me reste que 3 chapitres à rédiger !
Une fois le premier jet fini, le plus gros restera à faire, puisque la partie "correction, réécriture et précise ce que tu veux dire, le lecteur n'est pas dans ta tête" commencera... En plus, mon synopsis m'a menée vers un second tome, donc, ce n'est vraiment que le début !

Voici déjà une petite partie du chapitre d'introduction (j'en profite pour préciser que tous les extraits à venir, y compris celui-ci, ne proviennent que d'une version non relue et non améliorée)  :
Je cours à en perdre haleine, mais je n’ai pas le choix, je sais qu’il est derrière moi, et si je m’arrête… je n’aurais plus jamais à m’inquiéter. Cette pensée a quelque chose de tentant. Tout serait terminé. Mais je ne suis pas comme ça, je tiens trop à ma vie. Donc, je cours entre les arbres en évitant les branches et tout ce qui pourrait me faire trébucher. Ma chemise se déchire et je m’acclame intérieurement pour ne pas avoir mis une jupe. Je ne me souviens plus depuis combien de décennies je tente de lui échapper. Parfois, quand j’ai de la chance, j’ai quelques mois de répit et je peux presque vivre normalement, trouver un travail, un appartement, des amis. Mais, dès que je me sens en sécurité, il revient et me traque. Pourtant, ma vie a déjà été un véritable cauchemar jusqu’à maintenant, grâce à ses jeux pervers, et je mériterais qu’il me laisse tranquille.

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